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Décès de Jane Birkin

Dernière mise à jour : 16 juil. 2023

La muse de John Barry, Serge Gainsbourg et Jacques Doillon, et une des égéries du Swinging London a été retrouvée sans vie à son domicile parisien ce matin 16 juillet 2023. Elle avait septante-six ans.

Née le 14 décembre 1946 de David Birkin, commandant dans la Royal Navy britannique et de Judy Campbell, actrice, Jane à commencé une carrière cinématographique en 1964 dans un des films phares du Swinging London, The Knack ...and How to Get It (Le Knak.. et comment l’avoir) de Richard Lester aux côtés d’autres débutantes comme Jacqueline Bisset et Charlotte Rampling, toutes trois non créditées au générique. Après le succès de ce film, un rôle dans un épisode d’une série TV et deux autres films, on la trouve en 1967 au Festival de Cannes dans une scène de Blow-Up de Michelangelo Antonioni qui fit scandale car elle est entièrement déshabillée de force ce qui constituait une première dans le cinéma britannique non pornographique.


Après la naissance de sa fille Kate, elle divorce de John Barry rencontré sur le tournage du film de Richard Lester et célèbre compositeur de musique de film à qui l’on doit un grand nombre de James Bond et oscarisé cinq fois pour Born Free de James Hill et Tom McGowan 1967 (chanson et musique originale), The Lion in Winter d’Anthony Harvey (1969), Out of Africa de Sydney Pollack (1986) et Dances with Wolfes de Kevin Costner (1991).


Elle prend alors la décision de se rendre en France pour trouver des rôles. En 1969, après des essais désastreux, elle est engagée sur le film Slogan de Pierre Grimbalt, Sur le tournage elle rencontre un acteur débutant qui est aussi le compositeur de la musique du film, Serge Gainsbourg.


Commence alors une relation très médiatisée qui défrayera régulièrement la chronique par des scandales, comme la sortie du film de Serge Gainsbourg, Je t’aime moi non plus qui évoque l’ambiguïté sexuelle et la sodomie. Aux côtés de Gainsbourg, elle se fait connaître comme chanteuse avec sa voix frêle et son accent anglais très prononcé. Leur union donnera naissance à Charlotte Gainsbourg en 1971. Au courant du mois de septembre 1980, elle quitte Serge Gainsbourg pour différentes raisons: l’alcool, le mode de vie et les disputes conjugales violentes.


Après cette rupture, elle devient la compagne du réalisateur Jacques Doillon pendant douze ans et donne naissance à une fille, Lou Doillon.


Mars 1991 est un mois très sombre pour Jane Birkin. Le 2 mars, Serge Gainsbourg meurt. Le 7 mars, jour des obsèques de Serge, elle apprend le décès de son père, mort à l’âge de septante-sept ans.

Elle s’engage dans les actions humanitaires et devient en 2001 porte-parole pour Amnesty International et marraine du Téléthon français. Elle participe à quatre concerts des Enfoirés en 1994, 1996, 1997 et 2003.


Elle venait récemment d’annuler une série de concerts pour des raisons de santé. Elle avait été victime d’un léger AVC en septembre 2021 et d’une leucémie.



Elle laisse derrière elle une impressionnante discographie et une filmographie hétéroclite comportant autant des comédies populaires (La moutarde me monte au nez!, La Course à l’échalote et L’Animal de Claude Zidi, Circulez, y a rien à voir! de Patrice Leconte) que des participation à de grands films à succès comme Mort sur le Nil de John Guillermin, et des films d’auteurs dont on peut citer: La Piscine de Jacques Deray, Le Mouton enragé de Michel Deville, Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio, L’Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre, La Femme de ma vie de Régis Wargnier, Soigne ta droite de Jean-Luc Godard, Daddy Nostlagie de Bertrand Tavernier, Noir comme le souvenir de Jean-Pierre Mocky.


En 991, elle réalise un segment du film collectif Contre l’oubli. Un an après elle signe le téléfilm Oh Pardon! Tu dormais… d’après son propre scénario. En 1994 elle réalise un épisode pour la série télévisée 300 scénarios contre un virus. Et ce n’est qu’en 2007 qu’elle écrit et réalise son unique film pour le cinéma avec Boxes - Les Boîtes.

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