Note: 3/5
Dans l’univers post-apocalyptique de The Walking Dead, chaque spin-off est attendu avec fébrilité par les fans. The Ones Who Live, cependant, se démarque par une saveur particulière, oscillant entre espoir et frustration.
Dès les premiers épisodes, on ressent une certaine tiédeur. L’intrigue, bien que portée par le retour tant espéré de Rick Grimes, ne parvient pas à captiver autant que ses prédécesseurs. Les retrouvailles avec Michonne sont comme une lente étreinte, étirée sur plusieurs épisodes. Leur amour, autrefois incandescent, semble s’être étiolé dans les méandres du temps et des épreuves. On navigue souvent entre étreintes amoureuses et engueulades de couple.
Le scénario, quant à lui, souffre de cette attente prolongée. Les femmes, pourtant souvent des piliers forts dans l’univers de The Walking Dead, sont ici reléguées au simple rôle de méchantes. Leurs motivations restent floues (leur attrait pour Rick ?), et leur présence pèse sur l’ensemble de la série. On aurait aimé plus de nuances, plus de profondeur dans leurs caractères.
Pourtant, la fin de The Ones Who Live apporte un soupir de soulagement bienvenu. Les fils se nouent, les mystères se dissipent, et l’on se surprend à espérer une suite. Scott M. Gimple, le grand architecte de cet univers, nous laisse entrevoir une possible saison 2. Mais comme dans toute histoire, il ne faut jamais dire jamais. Peut-être que les raisons scénaristiques, tissées avec minutie, nous réserveront encore des surprises ?
En somme, The Ones Who Live oscille entre l’attente fiévreuse et la déception contenue. Une série qui, malgré ses imperfections, a su raviver la flamme des fans, tout en laissant planer le mystère sur son avenir.
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