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Photo du rédacteurRaphael Fleury

Elvis

Dernière mise à jour : 18 juin 2022

Note: 3.5/5

Rock’n’roll will never die


Le nouveau long métrage de Baz Luhrmann s’intéresse à une icône mondiale : Elvis Presley. On retrouve avec joie, dans Elvis, certains morceaux mythiques que le King interpréta autrefois, tels Hound Dog ou Suspicious minds. On retrouve avec beaucoup moins de joie le style du réalisateur australien.


Est-il besoin de le préciser, le long métrage Elvis revient sur la vie, sur le parcours d’Elvis Presley, King of Rock and Roll. Soulignons qu’une place de choix est donnée au personnage du colonel Parker, son manager.


On salue les performances d’Austin Butler (dans le rôle du King) et de Tom Hanks (dans le rôle du colonel Parker). La jeune pousse (Butler) et le vétéran (Hanks), leur jeu d'acteur constituent, certainement, le point fort du film. Un duo enthousiasmant.


En revanche, on aime beaucoup moins la mise en scène de Baz Luhrmann. Le cinéaste australien a réalisé des films qui sont loin d’avoir fait l’unanimité : Roméo + Juliette, Moulin Rouge ou encore Gatsby le Magnifique. Elvis, lui non plus, ne fera pas l’unanimité. Faute sans doute au style du réalisateur, à sa ‘’patte’’, qui ne manquera pas d’agacer plus d’un spectateur. Le cinéma de Luhrmann est tapageur, clinquant, pour ne pas dire épuisant. C’est nerveux, frénétique, presque épileptique. Les plans se succèdent à un rythme effréné. C’est une profusion, une surabondance, un excès, une débauche d’images. Luhrmann abreuve les spectateurs de plans extrêmement courts, jusqu’à les soûler, jusqu’à la nausée. Il y a heureusement quelques passages plus posés, comme autant de respirations au cœur de ce tourbillon de plans.


Cela dit, certaines séquences sont réjouissantes, comme celle où Austin Butler interprète, le diable au corps, le morceau Trouble face à la foule, défiant ceux qui voudraient museler le feu sacré qui l’habite, envoyant valser les censeurs, ces pisse-froid qui voudraient faire de lui un artiste sage, c’est-à-dire médiocre.


Elvis ne figurera donc certes pas sur le registre des chefs-d’œuvre, mais il réjouira par certaines séquences ainsi que par le jeu d'acteur d’Austin Butler et de Tom Hanks.

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