Godzilla et Kong doivent unir leur force afin de sauver la Terre creuse et l’humanité de Skar King, de son armée de singes et de son titan "apprivoisé" Shimo.
Bienvenue dans ce nouvel opus, ode à la destruction et aux combats entre titans.
Note:3/5
Réalisé par Adam Wingard, déjà aux commandes du Godzilla vs. Kong de 2021, ce cinquième opus du MonsterVerse explore la mythologie de la Terre creuse et ses secrets. On y découvre que Kong n’est pas le dernier survivant de son espèce mais que d’autres singes vivent sous le joug de Skar King, emprisonné jadis dans la Terre creuse par Godzilla.
Si le début du long métrage enchaine les combats entre Godzilla et autres titans, Godzilla devient finalement assez vite un personnage secondaire puisque le propos du film va s’attarder avant tout sur Kong. Kong qui doit se battre pour sa survie, Kong qui est seul et malheureux, Kong qui a mal à une canine et qui va se faire soigner chez les humains (oui vous avez bien lu, Kong va chez le dentiste…), Kong qui réalise qu’il n’est finalement pas seul, etc etc…
L’humanisation de Kong est bien plus importante que dans les précédents volets et les effets numériques ont dès lors été particulièrement soignés afin que le grand singe nous fasse ressentir ses émotions. Ainsi, de nombreuses scènes du primate ne nécessitent plus l’intervention de la parole ou de l’humain. Le rôle de ce dernier est d’ailleurs minimisé au possible puisqu’on suit seulement pendant une petite partie du film les péripéties d’un groupe réduit composé de la petite Jia (Kaylee Hottle), de la doctoresse Ilene Andrews (Rebecca Hall) et du quasi complotiste Bernie Hayes (Brian Tyree Henry) déjà présents dans le précédent Godzilla vs. Kong, ainsi que du nouvel arrivant Trapper (Dan Stevens) dans le rôle d’un vétérinaire pour titans, seul personnage à peu près réussi dans son écriture grâce à son côté fun.
Malheureusement, l’exploration de la Terre creuse par ces derniers, qui aurait pu amener des perspectives très intéressantes, est le passage le moins réussi du film. Le sujet n’est jamais véritablement creusé et la découverte de survivants du peuple Iwi n’a pour but que du pur fan service, puisqu’il débouchera sur le réveil de Mothra, l’un des kaijus préféré des amateurs et amatrices de ce genre de cinéma.
La vrai force du film réside finalement dans la qualité de ses effets spéciaux, simplement saisissants. La Terre creuse telle qu'imaginée par le réalisateur est véritablement magnifique et on regrette de ne pas en voir plus!
Godzilla x Kong: le nouvel empire n’est pas un grand film (malgré la taille de ses protagonistes), mais il n’en reste pas moins un bon divertissement, fruit d’un plaisir coupable face à tant de destruction.
Une chose est certaine, les recettes engendrées par les premiers jours d’exploitation du film donnent raison à son réalisateur.
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