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Photo du rédacteurJean-Marc Detrey

Madame Web

Note: 2,5

Le studio qui exploite l’univers de Spider-Man MARVEL essaye tant bien que mal de garder sa franchise à flot avec l’exploitation de personnages issus de l’univers du tisseur. Tout n'est pas à jeter, mais la pilule passe mal.



Sony nous sort le quatrième film en live action de son Spider-Verse. Après les deux Venom et un Morbius plutôts mauvais. Le studio qui exploite l’univers de Spider-Man MARVEL essaye tant bien que mal, mais surtout plutôt mal, de garder sa franchise à flot avec l’exploitation de personnages issus de l’univers du tisseur. Mais étant sous deal avec Disney/Marvel et leur Spider-Man/Tom Holland, le contrat ne permet pas de le faire apparaître, voir même de le mentionner.

 

2003 est la date où se passe l’histoire du film. Voilà la pirouette scénaristique que Sony a trouvé pour éviter les collusions (Spider-Holland n’étant pas né). Cassandra Webb est une ambulancière de Manhattan qui découvre des capacités de clairvoyance offertes à sa naissance par sa mère morte en couche. Contrainte de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir puissant… si elles parviennent toutes à survivre à un présent mortel.


Nous sommes donc dans une "origin-story" dont le scénario a été écrit à la truelle sur le personnage de Madame Web mentor de Spider-Man dans les Comics dont voici la réelle histoire : Qui est Madame Web dans les Comics Marvel ?

 

Alors que le film a été tué d’avance par les bookmakers cinématographiques et les fans, les critiques sont, on doit le dire, plutôt assassines de la part de nos confrères journalistes cinéphiles.

 

Si on arrive à se mettre dans la tête que Peter Parker n’existe pas encore, que l’on fait fi des loopings scénaristiques pour éviter les contraintes contractuelles et que l’on veut bien croire les scénaristes sur leur bonne foi de créer un film sur un personnage emblématique des comics MARVEL, tout n'est pas à jeter.

 

L’histoire en elle-même tient la route. Bien que les scènes d’actions soient rares et les combats plutôt mal filmés, on peut se prendre à cette histoire qui est même par moment inquiétante dans son ambiance.

 

Mais il faut l’avouer, le marketing de Sony a voulu sauver le film avant sa sortie avec des bandes-annonces un peu "mensongères" où on voit les Spider-Girls dans leur costumes combattre le grand méchant lui aussi dans un costume machiavélique style monte-en-l’air.

Là où le bas blesse, c’est que ces jeunes super héroïnes, on ne les voit qu'une minute au début et trente secondes à la fin. Tout le reste est basé sur une Dakota Johnson pas convaincue qui fait la nounou pour trois adolescentes irrévérencieuses et désagréables à souhait.



Cela reste à vous de juger.

Mais on vous évitera de rester jusqu’à la fin du générique comme pour les Marvel du MCU, en vous annonçant qu’il n’y a pas de scènes post générique.



2 Comments


Bonjour !


Sans oublier qu'en plus, la réalisation est d'une pauvreté hallucinante... Et ce ne sont pas les quelques scènes épileptique ( pénibles au possible) qui vont sauver le tableau...


Le choix des réalisateurs et des scénaristes est incompréhensible, car la plupart n'ont sorti que des nanars...


Mon dernier bémol, l'actrice principale... Douée d'une inexpression totale, c'est absolument incroyable à voir... C'est comme si le botox c'était réincarné en femme...


Incompréhensible d'investir 100 millions dans une, dans un, dans... Rien...

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Au final le film n'aura récolté qu'à peine son investissement. Je ne comprend pas pourquoi Sony s'acharne. Pour garder les droits ?

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