Captain Amercia: Brave New World, note: 3/5
Captain America: Brave New World marque l’avènement d’une nouvelle équipe qui aura fort à faire à l’avenir dans Avengers: Doomsday et Avengers: Secret War. Mais qu’en est-il de cet épisode qui doit poser les bases de la phase 6 du MCU? Entre satisfaction et déception, le futur fait son bonhomme de chemin. Attention article avec potentiels spoilers.

Ce nouveau Captain América a fort à faire avec la mise en place de Sam Wilson (Anthony Mackie), ex Faucon, qui a hérité du bouclier de Steve Rogers à la fin de Avengers Endgame. C’était sans compter sur des événements géopolitiques d’envergure liés à la découverte de l’Adamantium (Le métal qui compose le squelette de Wolverine), la gestion d’un personnage récurrent pas facile à gérer, devenu président des États-Unis, et une «nouvelle» menace venant d’un super-vilain pas inconnu...
Tout ceci résume le nouveau film des studios Marvel. Pas facile à mettre en place scénaristiquement, le long métrage comporte de nombreux passages de discussions nécessaires à l’histoire au détriment de deux, voire trois scènes d’action. On se retrouve dans un MARVEL plus « terre à terre » fait d’action et d’enjeux politiques sans les artifices, souvent pénibles ces derniers temps, des multivers et autres univers quantiques et cela fait du bien. Mais on sent que cela ne va pas durer (voir la scène post-générique assez convenue finalement).

Donc retour aux sources de la phase 1 avec de nombreux flash-backs et références à des films et séries précédents. Et là, si vous n’avez pas vu (c'est vraiment nécessaire) L’incroyable Hulk de Louis Leterrier (2008) , et (c'est moins important) la série Falcon et le Soldat de l’hiver ainsi que Les Éternels, vous risquez d’être largués!
On démarre avec la première vraie mission de Sam Wilson en tant que Captain America, qui nous mène à la source des déboires entre Thaddeus Thunderbolt Ross (Harrison Ford, qui remplace le regretté William Hurt) et le géant vert pour lequel il a de l'aversion. Mais aussi avec la découverte de l’Adamantium sur l’île créée par la mort d’un Céleste dans Les Éternels que les USA et le Japon convoitent. Et pour couronner le tout, l’arrivée d’un nouveau vilain surnommé Le Leader, Samuel Sterns (Tim Blake Nelson), aperçu dans L’incoyable Hulk et qui mène rondement tout ce petit foutoir sous forme de micro-guéguerre mondiale.
Souvent considéré comme un simple cahier des charges Marvel, le film est en réalité bien plus que cela. On félicitera les scénaristes pour l’introduction de ces nouveaux et futurs éléments pour continuer la saga mais cela devient difficile à suivre pour le commun des cinéphiles et demande un effort au niveau de la mémoire, L’incroyable Hulk ayant tout de même 17 ans!

Le film risque d’être indigeste pour les profanes, plutôt jouissif mais assez convenu pour les autres. A cela s’ajoutent des scènes d’action assez pénibles (la mise en scène laisse à désirer), et, souvent, des effets spéciaux qui piquent les yeux.
Au final, on se retrouve tant bien que mal à l’aurore d’une nouvelle génération de super-héros dont la famille va bientôt s’agrandir avec les 4 Fantastiques et un futur final de la phase 6 qui s’ouvrira assurément sur les X-Men.
Malgré une relative déception, on se réjouit de voir la suite.
Kommentit