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Fantoche 2023 c'est parti !

Le slogan « Punk Is Not Dead » et la Corée du Sud étaient au centre de la cérémonie d’ouverture de Fantoche de cette année. Jane Mumford et son groupe ont mis l'accent sur le sujet contestataire de cette édition avec de la bière en canette et de la musique, tout en regardant vers la Corée du Sud, « cette terre promise de la nouvelle génération de l'animation ».

Jusqu'au 10 septembre, Baden accueille l’actualité du cinéma d'animation : Outre les programmes thématiques, 61 courts métrages en trois compétitions, 21 longs métrages, mais aussi des panels, des ateliers, la journée de l’industrie et la « Talent Industry », le très apprécié Bagno Popolare et les soirées au Royal seront au programme.

Lors d'une cérémonie d'ouverture d'une bonne heure, la présentatrice Jane Mumford - accompagnée par Marcel Grissmer à la guitare et Annie Mumford à la batterie - a présenté les axes thématiques de cette édition aux quelque 450 personnes invitées : « Tu ne peux pas tuer quelque chose comme le punk ». Et c'est justement dans la société polarisée d'aujourd'hui que la liberté et l'égalité des chances sont à nouveau âprement disputées. La solidarité, la contestation et l’invitation au dialogue constructif, ou « Let's Talk », pour reprendre le nom du label des tables rondes de Fantoche, sont d'autant plus importants.

Première intervenante de la cérémonie d'ouverture, Monika Schmon, directrice de la culture de la ville de Baden, s'est souvenue, lors d’un entretien avec Jane Mumford, de sa découverte de l’animation de la Corée du Sud, pays qui fait l’objet d’un focus géographique cette année. Il y a plus de 20 ans, elle avait organisé un programme de courts métrages sud-coréens pour les Kurzfilmtage Winterthur. Elle avait alors été frappée par l'originalité de la création cinématographique et par un mode de narration calme et distancié - en contraste avec la gravité des propos.

Le deuxième intervenant, le président adjoint du gouvernement cantonal Markus Dieth, partageait ses réflexions sur les liens entre Fantoche et le punk : « Le slogan 'Punk Is Not Dead' convient parfaitement à un festival de films d'animation. Car en effet, il n'y a guère d'autre média qui puisse autant explorer de nouvelles frontières, sans limites à l'imagination et à la créativité. L'animation est forte dans le symbolisme et les non-dits ; elle permet de plonger dans des mondes fantastiques et abstraits, où l'impossible devient possible. Ces films se nourrissent d'idées non conventionnelles et d'un symbolisme fort, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives ».

Après quelques mots de bienvenu de la part de Ivo Kummer, Chef de la section cinéma de l'Office fédéral de la culture, les membres de la direction tripartite de Fantoche, Ivana Kvesić, Monika Schärer et Marianne Burki, ont dévoilé leurs points forts individuels : Marianne Burki est avant tout heureuse de pouvoir enfin vivre l'ambiance du festival et de voir « toute l'équipe en action ». Monika Schärer se réjouit de la visite guidée du musée Langmatt consacrée aux tableaux de Camille Pissarro ; « il était impressionniste et s'intéressait à l'anarchisme (en accord avec notre thème principal ». Parmi les moments qu’elle anticipe avec une joie particulière, Ivana Kvesić mentionne le programme de la journée de l’industrie en soulignant sa pertinence : « Nous nous plongeons dans l'univers des séries avec des invités*es de haut niveau pour des discussions, des conférences et des ateliers passionnants. Car avec la votation de l'année dernière sur la « LEX NETFLIX », les séries sont sans doute en train de devenir une nouvelle branche industrielle importante, y compris pour l'animation suisse ».


Un programme de courts métrages d'ouverture présenté à l’issu de la cérémonie a donné un premier aperçu des programmes thématiques et des compétitions. En alternative, le public pouvait découvrir le long métrage « Chicken for Linda ! » de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach - un feel good movie franco-italien pour toute la famille qui séduit par son aspect visuel et qui est truffé de moments drôles – bien que l’histoire commence sur une note tragique : en effet, la relation de Linda et de sa mère est assombrie par la mort de son père.


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