Note: 3/5
Après son remarquable Papicha, Mounia Meddour s’intéresse une nouvelle fois à la condition des femmes d’Algérie.
Son deuxième long métrage de fiction évoque la solidarité face à un pouvoir ancestral machiste et rétrograde qui n’a plus de raison d’être.
Houria est un film courageux et nécessaire qui se sert astucieusement de la danse et du langage corporel comme d’un remède à l’ignominie qui s’entête par peur de disparaître.
Une nouvelle fois, Lyna Khoudri fait des merveilles en prêtant à Houria un côté solaire et énergique.
Mais, contrairement à Papicha, Houria souffre un peu d’être démonstratif et militant, donc moins subtil.