Note: 5/5
Alors que les MCU/Disney essaye de remonter la pente avec sa dernière production, Sony, à qui appartient les droits officiels de notre cher tisseur et de son univers, nous en met plein les mirettes avec ce nouvel opus des aventures de Miles Morales.
Quand Spider-Man New Génération est sorti en 2018 , critiques et public se sont mis d’accord quand à l’ingéniosité et la qualité du métrage. Une suite est annoncée et c’est le COVID qui ralentira la production, entre autres.
Longtemps attendue, voici la suite. On aurait pu se dire que l’équipe de réalisation allait surfer sur la même vague et nous refaire une copie du premier. Mais c’est sans compter sur l’ingéniosité des scénaristes qui apportent une nouvelle dimension à la suite des aventures de notre jeune Spider-Man métis.
Après avoir retrouvé Gwen Stacy, notre sympathique araignée du quartier de Brooklyn est catapultée à travers le Multivers, où il rencontre toute une équipe de Spider-Gens chargée de protéger son existence même. Mais lorsque les héros s’affrontent sur la façon de gérer une nouvelle menace, Miles se retrouve face aux autres Spiders et doit redéfinir ce que signifie pour lui être un héros, afin de sauver les personnes qu’il aime le plus.
Extrait
Le premier aspect de l’ingéniosité du film réside dans les visuels. Et cela démarre fort dès l’ouverture avec les logos de production. Il aura fallu quatre longues années pour boucler ce deuxième épisode mélangeant six styles différents qui bousculent les codes de l’animation et donne une esthétique impressionnante où chaque dimension a sa propre signature.
Le deuxième cri au chef-d’œuvre est dans l’ingéniosité du scénario. On aurait pu avoir droit à une suite avec un ou deux méchants de plus simplement. Mais non, Miles Morales, bien malgré lui, se retrouve dans un multivers fait de centaines de Spider-Men/Women les plus divers qui vont du Spider-Cat à la dernière version ultra futuriste en passant par un spider-Trex ou quelques spécialités que seuls les scénaristes ultra vitaminés, on restera poli, se sont donnés à cœur joie. Les fans en auront pour leur argent, entre clin-d ’œil et apparitions diverses des spider-héros et gadgets existants à la tv, au cinéma, dans les produits dérivés et dans les comics depuis des années.
Les coulisses du doublage
Mise en scène épileptique mais digeste.
Alors oui, la mise en scène va vite, très vite. Adressé surtout à un public jeune habitué aux mini-vidéos des réseaux sociaux ou tout est consommé à la va-vite, le métrage surfe sur la même vague. On n’est pas là pour regarder un Godard, cela va à 200 à l’heure et durant 2h30.
Mais le scénario prévoit quelques "pauses" afin de développer la trame de l’histoire et les personnages. L’histoire monte en puissance, puis, tout à coup c’est la fin. Le «to be continued» apparait sur l’écran. Eh oui! Mais rassurez-vous, on n’aura pas besoin d’attendre quatre ans pour connaitre la suite et fin de la trilogie. Vivement l’année prochaine.
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