Après une fin de de la phase 4 plutôt réjouissante avec Wankada Forever, on attendait au détour Ant-Man et la Guêpe : Quantumania qui marque le début de la phase 5 du MCU.
Cette fois ça y est, on entre carrément dans la soupe des mondes multiples, de l’intemporalité et des bizarreries métaphysiques de l’univers MARVEL écrits et mis en page à une époque où ont se dit que les créateurs ne devaient pas fumer que de simples cigarettes. Fini notre bonne vieille planète où les super-héros combattent à New York pour sauver la terre. Les enjeux sont ailleurs. Et vous en avez déjà eu un aperçu avec la série LOKI sur Disney+ (Voir l'article Qui est Kang le Conquérant)
On sait Maintenant ce qui est arrivé à Janet Van Dyne lors de son absence dans la dimension subatomique, sa rencontre qui modifiera à jamais le futur et ce n’est effectivement pas des plus réjouissants. D’ailleurs il est à noter sans spoiler que l’histoire repose beaucoup sur les seconds rôles que jouent Michael Douglas (Henry Pym le Ant-Man Original) et Janet Van Dyne (Michelle Pfeiffer), on ne peut que saluer les scénaristes pour ceci.
Loin du chef-d’œuvre, le fim repose surtout sur son scénario et l’arrivée de son méchant. Une fois passé la digestion des visuels et personnages barrés du monde subatomique, cette nouvelle aventure de Scott Lang et sa petite famille tient la route narrativement et nous introduit un personnage qui promet un futur pas très joyeux. Le Conquérant, joué par un Jonathan Majors majestueux tient la route et on a hâte qu’il vienne mettre le bordel dans notre petit monde.
La vision du film nous laisse donc sur une note plutôt mitigée. Ant-Man reste un film Ant-Man : personnage légé, étant et restant un peu le bouffon de service des Avengers tout de même. Et tout n’est longtemps pas très digeste coté effets spéciaux mais il se rattrape avec sa trame et son personnage plutôt bien introduit.
Quantumania nous laisse donc avec un sentiment étrange que tout n’est pas parfait, mais que l’on a passé, malgré tout, un bon moment délirant. Un peu comme un lendemain d’hier…
Note : 3/5
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