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Photo du rédacteurRaphael Fleury

Wet Sand

Dernière mise à jour : 11 avr. 2022

Note : 3/5

Amour et haine sur le rivage de la mer Noire


La réalisatrice géorgienne Elene Naveriani s’intéresse à l’homosexualité et à l’homophobie, dans son nouveau film intitulé Wet Sand. Une œuvre intéressante, qui n’a toutefois pas véritablement emporté notre adhésion.


Le Wet Sand, c’est un bar-restaurant établi dans un village en Géorgie, sur le rivage de la mer Noire. Un jour, Eliko, un homme d’un certain âge, est retrouvé pendu. Sa petite-fille Moe débarque alors. Elle organisera les funérailles. On apprendra qu’Eliko et Amnon, le tenancier du Wet Sand, ont eu une liaison amoureuse.


Il est question d’homosexualité, dans le nouveau long métrage d’Elene Naveriani. Et d’homophobie : l’intolérance, la raillerie, la haine à l’égard des homosexuels se manifestent dans ce village géorgien. Le poids d’une société conservatrice – dans le pire sens du terme – et celui de la religion, d’un christianisme orthodoxe particulièrement nauséabond, écrasent des individus ne cherchant qu’à vivre.


Il se dégage de l’œuvre d’Elene Naveriani comme un parfum d’ennui, de désagréable nonchalance, d’aridité. La photographie est terne. Le rythme, tout sauf entraînant. Gia Agumava, l’acteur principal – il incarne Amnon –, semble léthargique. Ainsi, Wet Sand nous plonge dans une espèce de torpeur de laquelle on ne parvient pas à sortir. On s’enlise dans ce sable géorgien.

Dans ces conditions, il est difficile de se sentir vraiment touché par cette œuvre cinématographique, et de ressentir de l’empathie pour ces individus qui souffrent de la bêtise humaine.


À notre sens, Wet Sand est loin d’être un mauvais film, il aurait même pu être un grand film. Mais pour les raisons que nous avons évoquées, il n’a pas véritablement emporté notre adhésion.

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